LinkedIn, merci d'avoir rompu avec twitter

Linkedin twitter designLe 29 juin dernier, le petit monde du web social a frémi avec l'annonce de la fin du partenariat entre twitter et Linkedin, signifiant l'arrêt de la publication automatique des tweets sur Linkedin.
Les Cassandre ont rapidement fait place aux pragmatiques qui s'empressèrent de rappeler l'existence d'alternatives pour continuer à publier sur plusieurs réseaux sociaux automatiquement à la fois, les célèbres SMMS (Social Media Management Solutions) comme Seesmic/Ping, Hootsuite ou encore Tweetdeck (récemment racheté par twitter).

Heavy user de LinkedIn (je paye pour les options Personal Plus depuis de nombreux mois déjà), je me suis réjoui de cette annonce signifiant la fin instantanée d'une pollution de replies et autre RT sur la homepage de ce réseau social supposément dédié aux contacts professionnels. Pour les moins adeptes de LinkedIn d'entre vous, imaginez un instant le site L'Equipe.fr où l'on parlerait constamment de Jennifer Lopez et de Shakira au milieu des résultats de Roland Garros, et vous aurez plus ou moins l'impression que je ressentais en lisant les updates de certains de mes contacts sur ce réseau.
Après un période de vide, transition post-divorce, ce flux s'est de nouveau peu à peu rempli de contenu réellement intéressant et, surtout, lié à mon univers pro (la raison d'être de ma présence active sur LinkedIn). Back to basics et bonne nouvelle donc.

LinkedIn vient désormais de nous annoncer un nouveau design, déployé dans les prochaines semaines, plus simple et plus moderne, mais surtout très inspiré de ce que l'on peut désormais appeler la tendance Google+ , un design mixant texte et visuel, teinté de gris, hybride de Facebook et Pinterest, bref le must du moment en terme de web-design.

Finalement, une rupture, un changement de look, cela ressemble fortement à un nouveau départ pour ce réseau social dont le cours de bourse a augmenté de 57% sur les 6 derniers mois, pas mal ces temps-ci pour un acteur majeur du web social si on compare son évolution avec celle de Zynga, Facebook ou même Google)…
Lnkd goog znga fb


Twitter, Facebook, Foursquare, LinkedIn : API, startups et dépendance

ApiHistoriquement Google a été l'un des premiers gros acteurs du web à rendre populaire le concept d'API. Cette interface de programmation, véritable porte ouverte à l'utilisation avancée d'un service ou d'une base de données utilisateurs pour un service tiers, est très rapidement passée d'un laboratoire pour étudiants programmeurs à la création de véritables écosystèmes, dont les règles de gouvernance et les relations je t'aime, moi non plus nous amène à réfléchir sur les enjeux de cette relation de dépendance.

Au regard du nombre d'utilisateurs (+ de 500 millions) Facebook est sans aucun doute LE modèle d'écosystème ultra développé du moment. Zynga, créateurs de jeux sur cette plateforme dont le célèbre Farmville et valorisé aujourd'hui à environ 10 milliards de dollars, est quant à lui un des fers de lance de ces entreprises qui basent leur business model sur l'API d'un autre.

Twitter a également vu émerger un écosystème très dense, tout d'abord basé sur les fameux clients (Tweetdeck, Seesmic et autres UberSocial) puis apparurent différents outils de veille, d'analyse et de e-réputation (Hootsuite ou encore Socialomate en France). Les premiers, tant sur la partie desktop que mobile, ont alors pu voir, non sans amertume, l'arrivée de clients twitters officiels (dont le rachat de tweetie et de tweetdeck par twitter) puis l'annonce de limitations et de blocages (Ubertwitter, leader sur la plateforme Blackberry étant le plus célèbre exemple).
Dernièrement, l'annonce du lancement d'un service intégré de publication de photos a dû laisser TwitPic ou Yfrog assez circonspects.
Autre signal à prendre en compte, Seesmic de son côté, semble changer (encore ?) de business model pour se concentrer sur des solutions professionnelles (cf l'accord avec Salesforce). La connexion directe entre Loic Le Meur (@loic) et les créateurs de Twitter pourraient l'avoir sérieusement incité à changer son fusil d'épaule.

Foursquare de son côté semble assez complet et ouvert quant à l'utilisation de son API, sans doute car ils ne peuvent pas encore se permettre de bloquer leur croissance (les applications utilisant une API sont encore un moyen de générer du trafic supplémentaire, cf. le cas twitter) mais on pourrait imaginer un revirement une fois entérinées les modes de monétisation.

LinkedIn enfin a permis aux développeurs d'accéder à de nouvelles possibilités d'intégration il y a quelques semaines, juste avant son entrée en bourse. En regardant la page dédié à son API de plus près, j'y vois plus une manoeuvre de communication toujours bien perçue par le marché avant l'IPO, plus qu'une réelle stratégie de fond.

Pour beaucoup, l'accès aux bases de données des réseaux sociaux via l'API doit évidemment être gratuit. Je ne pense pas que cette donnée soit si évidente. Ne serait-il pas logique que des entreprises qui génèrent des revenus sur les données d'un tiers aient à reverser une partie de leurs revenus à ces mêmes tiers ? Zynga en est peut être le meilleur exemple. Pour publier un jeux sur une console de jeux, l'éditeur doit payer une licence/droit d'accès (modèle de la Xbox, PS3 ou autre Nintendo DS) ou bien verser un pourcentage de ses ventes (30% pour l'App Store d'Apple). Même s'il est vrai que l'insertion de publicités sur Facebook dans les jeux de Zynga génère des revenus à Facebook, je pense qu'ils ne doivent pas être très élevés (je peux me tromper mais vous, cliquez-vous sur ces bannières ?). Le débat sur le caractère payant de l'usage d'une API génèrerait sans nul doute une levée de boucliers, le monde du web étant historiquement en faveur du libre ou du gratuit. Mais je ne désire pas m'attarder aujourd'hui sur ce point précis.

Il y a donc à mon sens un réel danger pour les startups qui basent leur développement sur ces API. Celui d'être dépendant de la bonne volonté de ces réseaux sociaux de continuer à mettre à leur disposition leurs services ou leurs bases de données. Or celle-ci dépendra tout simplement des modèles de revenus de ces mêmes réseaux sociaux et de la valeur ajoutée que leur apporte votre propre service.

Rappelons que Facebook vit de la publicité, LinkedIn principalement de ses services Premium, concernant Twitter et Foursquare la publicité premium semble pour l'instant le chemin choisi.

La création d'une API startup est basée sur l'exploitation d'une opportunité mais son succès reposera certainement sur sa capacité à croître et devenir indispensable pour s'échapper de toute dépendance. Je vois mal Facebook fermer la porte à Zynga (au regard de sa taille et du trafic que cela génère pour Facebook), mais on a vu Twitter bloquer UberMedia (avec en somme d'assez faibles conséquences pour le petit oiseau bleu) et surtout bruler les ailes de nombreux clients ou autres services liés.
Finalement, on revient aux bases de tout business : je vous laisse utiliser mes données, si et seulement si vous m'apportez quelque chose en retour. Pensez-y vraiment si vous êtes sur le point de baser votre startup sur une API, surtout s'il s'agit de celle du dernier service à la mode.

Update juin 2012 : je vous invite à lire cet article de The Next Web sur l'histoire de la startup française Pealk et sa difficile relation avec Linkedin et son API.



Spotify cède aux Majors, Amazon les défie, Google doute, Apple attend

Amazon majors cloudL'actualité des sites de musique en ligne fut bien mouvementée ces derniers jours, avec en ligne de mire la quête de la rentabilité pour les uns et la lutte pour le lancement d'un service de Cloud Streaming pour les autres. Mais la différence de pouvoir dans ce rapport de force avec les Majors est assez flagrante entre les acteurs d'un secteur qui a encore une fois du mal à définir ses règles du jeux.

Spotify vient de l'annoncer officiellement sur son blog. Son offre Open gratuite subit une cure d'amincissement réduisant le temps d'écoute à 10h par mois (20h auparavant) et l'écoute d'un titre à 5 reproductions maximum. On retrouve via ces deux points, la mise en place des exigences exprimées par les Majors lors du dernier Midem de Cannes (dont les célèbres tweets de @Pascal_Negre d'Universal Music). Cette obéissance est sans doute doublement stratégique pour Spotify. Elle intervient au moment même où elle cherche à rentrer sur le marché US et négocie donc les licences avec ces mêmes Majors. Elle incite ensuite les utilisateurs à souscrire à l'offre Premium, seule source de revenus viable pour les sites de Streaming On Demand (j'en sais quelque chose de part mon expérience avec SonidoLocal en Amérique Latine). Certains y verront l'officialisation des limites du modèle Freemium tant médiatisé, j'y vois surtout une illustration de la soumission des services de musique aux détenteurs de contenu, l'offre musicale accessible sur un site de streaming étant une condition sinequanone pour attirer les utilisateurs.

Quelques jours auparavant, Amazon prit tout le monde de court avec le lancement de son Cloud Drive, solution permettant à tout un chacun d'uploader gratuitement 5 Go de musique et de l'écouter légalement depuis n'importe quel PC, Mac ou smartphone habilité et connecté à Internet. On peut même avoir le droit à 20 Go gratuitement si on achète un album sur la boutique d'Amazon MP3 (5.99 USD). On attendait Google et Apple sur ce créneau et c'est finalement Amazon qui a tiré le premier sur ce que je considère comme le futur des solutions d'écoute de musique en ligne (je reviendrai sur ce point précis dans un tout prochain post). La réaction des Majors, qui ne reçoivent ici pas un seul dollar, ne s'est pas fait attendre et condamnent cet affront. Amazon leur a très aimablement répondu par une lettre qui a déjà fait le tour du web. Des rumeurs de réunion au sommet sont actuellement diffusées et la tension risque d'être à son comble. Amazon campe sur le fait qu'ils ne propose qu'un disque dur externe en ligne et ne devraient donc pas s'acquitter de licences. Une bataille juridique risque de s'engager, même si je doute que les Majors qui cherchent désespérément une alternative à l'iTunes Store d'Apple s'engagent sur une voie qui au final risque de prendre quelques mois (années ?) et leur faire perdre un précieux allié.

Google, en plein dogfooding d'une offre équivalente à celle d'Amazon, semble douter de la position à adopter. Des rumeurs contraires nous laissent à penser que tout le monde n'est pas d'accord au sein du géant du search. Les ingénieurs semblent désireux de suivre la politique de défiance d'Amazon et de lancer au plus vite leur offre, le département juridique semble plus enclin à un système de licence. Cet épisode représente sans nul doute l'un des premiers défis de Larry Page depuis ses nouvelles fonctions de CEO.

Apple enfin, sûr de sa position dominante via l'iTunes Music Store, n'a pour l'instant pas donné sa position mais les rumeurs tablent sur un lancement imminent (le 5 mai ?) d'un service de cloud streaming via le relooking de MobileMe. Mais n'ayant pas la pression d'une date de lancement officielle, on peut parier que iSteve attendra certainement de voir les avancées d'Amazon et de Google avant de lancer son offre.

On peut clairement voir dans ces différentes positions que les Majors, qu'on le veuille ou non, sont au centre de l'évolution des offres de musique en ligne. Le vrai changement réside à mes yeux dans la défiance d'Amazon. En effet nous fûmes trop souvent habitués à voir les sites de streaming baisser l'échine face aux majors de par leur dépendance contractuelle. Aujourd'hui, Amazon, Google ou Apple ont bien plus de poids qu'un Spotify, Deezer ou Pandora dans le rapport de force aux majors, et celui-ci pourrait bien s'inverser. Enfin soupire l'utilisateur...



Twitter n'a plus envie de gazouiller : nouveau monstre ou futur marié ?

Twitter-chirp Twitter a démontré une fois de plus son croissant pouvoir d'influence avec plusieurs annonces aussi intéressantes que dérangeantes lors de Chirp (gazouiller en anglais), son premier évènement dédié aux développeurs d'applications liées à Twitter via son API. Mais plus que de code il fut finalement bien plus question de business.

Entre le lancement des Promoted tweets (leur première tentative de monétisation via un système direct de publicité), de nouveaux accords avec Google (dont le presque inutile Follow Finder et la recherche en temps réel dans le passé), le lancement de son propre url shortener, l'achat de tweetie (un client pour mac et iPhone), l'annonce du prochain lancement d'une version Androïd, le développement officiel de la géolocalisation (Foursquare tiens-toi prêt), et le passage de la barre des 100.000.000 d'utilisateurs (combien de spam au fait ? 30% ? 40% ? 50+% ?) pour calmer les sceptiques, je trouve que nous avons désormais de solides raisons de se demander si les petits gars de chez Twitter vont continuer à gazouiller bien longtemps.

Il y a bien évidemment une double interprétation de ma part dans ce terme "gazouiller" et je vais m'empresser de l'expliquer.

Premièrement on pourrait tout d'abord considérer que Twitter veut tout simplement s'affirmer et laisser de côté son aspect gentil petit oiseau bleu ou grosse baleine bien sage. En contrôlant les développeurs (Apple-like ?), développant ses propres clients sur chaque plateforme (Google-like ?) et ayant son propre système de publicité (Facebook-like ?), Twitter est tout simplement en train de construire un ecosystème propriétaire potentiellement très puissant. Les stratégies web de Yahoo! ou Microsoft laissant de plus en plus dubitatifs, Twitter a surement envie de devenir bien plus qu'un buzz et de croquer sa part du gâteau.

On peut également penser que Twitter, ou plutôt ses créateurs et ses investisseurs sont tout simplement en train de construire la plus belle catapulte spéculative de ces dernières années digitales. Environnements propriétaires, publicité, massivité, tout y est pour attirer les gros poissons. Microsoft, qui n'a finalement pas racheté Yahoo!, pourrait par example être particulièrement prêt à lâcher quelques centaines de millions de USD. Google dont le Buzz et la Wave ont montré les limites de la bête (à quand remonte le dernier lancement de Google qui vous ait réellement impressionné ?) et pourquoi pas Apple (dont la stratégie web est toujours aussi peu lisible) ont largement les capacités financières pour avaler le petit oiseau.

Dans un cas comme dans l'autre Twitter vient de passer un cap aujourd'hui, 3 ans après son lancement et pourrait nous réserver encore bien des surprises, comme nouveau monstre ou comme futur marié. Dans tous les cas la baleine semble bien vouloir devenir requin.


La stratégie Marketing d'Apple vue par Seth Godin


Une excellente conférence de Seth Godin dans laquelle Apple revient très fréquemment en tant qu'exemple d'une entreprise qui a parfaitement compris l'importance de la simplicité, de l'usage des medias digitaux et/ou alternatifs et l'uitlisation des leaders d'opinions dans ses stratégies de Marketing et de lancement de produits.

French Tech Tour '09

Altaide Valley est partenaire du prochain French Tech Tour organisé par Ubifrance/Mission Economique de San Francisco : une semaine de rencontres au cœur de la Silicon Valley du 5 au 12 juin 2009.
Quelques bonnes nouvelles au sujet du French Tech Tour '09 :
1. La clôture des candidatures est désormais fixée au vendredi 27 mars et la liste des candidats sélectionnés pour le Tour sera rendue publique le lundi 20 avril. Ceci pour laisser plus de temps aux sociétés pour postuler...
2. Un nouveau partenaire qui s’est joint au Tour, et pas des moindres, c’est Apple ! ce qui porte à 12 le nombre d'entreprises que rencontreront les start-up sélectionnées : Apple, AT&T, Cisco, eBay, Google, HP, IBM Venture Capital, Intel Capital, Microsoft, Sony USA, Sun Microsystems & Symantec.
3. Le FTT'09 a un website : http://frenchtechtour.com

Via Altaide

Salon de l'Internet - Paris Porte de Versailles - 20 au 22 mars 2009

salon internet parisLe Salon de l'Internet 2009 se tiendra du 20 au 22 mars prochain à la Porte de Versailles (ouverture de 10 à 19h et 22H le vendredi).
Il a pour vocation de fêter et de promouvoir l’essor du commerce et des services en ligne, les nouvelles technologies et les médias. Près de 300 exposants issus de tous les grands secteurs de la consommation (mode, voyage, gastronomie, santé, high-tech…) ont rendez-vous avec plus de 100 000 visiteurs attendus.

Vous trouverez ici le programme des conférences. Le salon est ouvert aux professionnels mais également au grand public.

Prix de l'entrée : 10€, avec accès à toutes les animations du Salon de l'Internet : Place des bloggeurs, 60 Blog-conférences, 10 Concerts Web Stars, 10 Projections vidéo, 100 Conférences, Place de l'Atelier, Carré de l'Info, Terrain de Jeux, Pépinière, Web Bar (hors consommation).
Pour les intéressés : réduction de 50% via YouNCo.

Désigné comme l'un des 12 meilleurs entrepreneurs musicaux de l'année en Amérique Latine

logofacebook.gifJe viens d'être désigné par le British Council dans le cadre de l'IYMEY (International Young Music Entrepreneur of the year award) comme l'un des 12 meilleurs entrepreneurs musicaux de l'année en Amérique Latine.
Après 2 rounds de sélection durant lesquels j'ai mis en avant mon expérience avec SonidoLocal.com, je fais donc partie des 12 entrepreneurs régionaux (Mexique, Brésil, Argentine, Venezuela...) qui s'opposent actuellement afin de représenter l'Amérique Latine dans une finale qui aura lieu en Angleterre en juin prochain.
Prochaine étape, la semaine prochaine avec un entretien téléphonique et la réalisation d'une vidéo de présentation.

WorMee - Orange lance un deezer-killer et adopte une stratégie de captation

wormee.gifLe communiqué de presse publié par Orange ce mercredi 4 février au sujet du lancement le 18 mars prochain de la version Beta de WorMee est en de multiples points très intéressant.
Ils se positionnent en effet clairement comme un Deezer-killer avec un mix de streaming interactif et on demand totalement gratuit (pendant ce temps là Deezer explore le freemium et cherche comment monétiser son service). On y apprend également l'existence d'options sociales et de liens vers les plateformes de vente légale.
Si l'on ajoute le fait que leurs négociations avec les majors ont du être facilitées par leurs accords déjà existant au niveau mobile, cela doit jazzer du côté de Deezer.

Je suis très curieux de découvrir l'UE et l'interface. L'équipe Orange n'étant hélas pas LA référence à ce niveau mais ils ont les moyens et le retour d'expérience de Deezer, Jiwa, SonidoLocal... pour lancer quelque chose d'intéressant.

Mais WorMee est également l'illustration d'une tendance que je sens venir depuis plusieurs mois.
Les conditions imposées par les majors favorisent les grosses inititiatives sur les marchés européens et américains avec une politique de minimaux annuels encore élevés (compter plus d'1.000.000€ annuel par major) et un modèle de fee basé sur les revenus du web service (autour de 40-50%).
Les pertes mensuelles de Deezer témoignent d'ailleurs de la difficulté à parvenir à l'équilibre avec un modèle gratuit et ad-supported.

Mais alors pourquoi Orange lance-t-il un service voué à génerer des pertes ?

Je pense que Wormee et la musique numérique sont tout simplement un moyen de captation et de fidélisation d'utilisateurs pour Orange plus qu'une potentielle source de revenu.
Les problèmes de pertes et de minimaux deviennent alors secondaires car incorporées dans une logique de communication (recrutement + fidélisation) des divisions Mobile et FAI.
Le calcul est alors financièrement assez intéressant et si telle est la stratégie d'Orange autour de WorMee je les félicite.